Est ce le chien qu'il vous faut ?
Combien de propriétaires de Jack Russell terrier, «avertis» ou pas, sont-ils si éprouvés par ses besoins, qu’ils abandonnent leur chien avant même qu’il atteigne l'âge adulte ?
Voici les scénarios classiques auxquels vous devez vous attendre si vous décidez d’adopter un Russell terrier :
Les Russell terriers (Jack et Parson)
… sont avant tout et en premier lieu des chiens de chasse. Le caractère et les compétences qui en font d'excellents chasseurs (comme creuser, aboyer, sa nature parfois agressive, sa capacité à suivre une piste, etc.) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes entraînant nombre d'abandons.
… sont sélectionnés pour aller au terrier, c'est-à-dire suivre une piste afin de localiser le gibier, à aboyer jusqu'à ce que ce dernier saute ou soit déterré. S'ils n'ont pas la possibilité d'utiliser leur instinct naturel, ils trouvent d'autres occupations amusantes comme gardien, poursuiveur de voitures, chasseur d'oiseaux et d'insectes, terrassier de vos jardins.
… sont de gros chiens dans de petits corps. Ils ont les mêmes besoins (sinon plus !) d'exercice que des gros chiens et leur mentalité va de pair. Ils pensent qu'ils font au moins 20 kilos et n'hésitent pas à défier des congénères trois fois plus gros qu'eux.
… ont besoin d'une discipline ferme mais logique. Ils sont très intelligents et testeront vos limites toute leur vie. Ils pourront même éduquer leur propriétaire avant que celui-ci ne s'en aperçoive et ceci parfois avec quelques manifestations d'agressivité. Cette nature doit être comprise et gérée correctement.
… peuvent devenir très possessif avec leur propriétaire ou un membre de la famille au point d'adopter un comportement très protecteur (d'où agression), si ceci n'est pas géré dès le plus jeune âge.
… sont connus pour harceler, blesser ou tuer les autres petits animaux tels les chats, oiseaux, lapins, cochons d'Inde, souris, rats, etc. et ceci uniquement du fait de leur instinct naturel de chasseur. Élever un chiot Russell terrier avec un chat ne garantit pas à ce dernier une vie longue en toute sécurité. Elle est possible sous la vigilance constante, sans faille, des maîtres. Si les animaux sont livrés à eux-mêmes, considérez la cohabitation comme impossible. Prendriez-vous le risque de faire cohabiter un chat et une souris ?
… sont en forme jusqu'à 15 ans et plus. Leur besoin d'activité et leur désir de chasser durent toute leur vie.
… ont absolument besoin d'un terrain clôturé, car ils sont toujours tentés d'aller voir ailleurs si il y a quelque chose à chasser. Vous pouvez les laisser dehors tous les jours pendant 3 ans sans que rien n'arrive, et puis un jour ils disparaissent pour parfois ne jamais revenir. Beaucoup de Russell terriers se font écraser en traversant les routes à la poursuite d'écureuils, chats… Ces chiens sont également capables de creuser sous un grillage ou de l'escalader.
… ont besoin d'un minimum d'éducation. La vie du chien peut en dépendre ! Mais même bien éduqué, le Russell terrier est toujours tenté d'aller poursuivre quelque chose d'intéressant et même de disparaître dans un terrier pendant un moment d'inattention de votre part. Sans laisse, un Russell terrier peut toujours se mettre dans des situations dangereuses à moins qu'il ne soit dans un environnement sans risque et sous la conduite d'un propriétaire averti.
… peuvent être destructeurs s'ils ne sont pas surveillés et surtout utilisés. Mais la plupart du temps, ce comportement est dû à l'ennui, à un manque d'activité, d'exercice, de discipline. Si votre référence est un Jack « parfait », se comportant correctement, vif et gai, c'est uniquement parce que celui-ci à la chance d'avoir un maître qui s'occupe suffisamment de lui.
… sont des chiens de campagne. Car même s'ils habitent en ville, leur instinct n'en reste pas moins présent. Et il serait irraisonnable d'espérer qu'il en soit autrement, car ils sont génétiquement sélectionnés pour être de vrais chiens de chasse. Votre style de vie doit être en rapport avec leurs besoins. Ils doivent avoir un rôle à tenir, en rapport avec leur intelligence et l'énergie considérable dont ils disposent.
… ne sont pas recommandés comme chien d'appartement. Ils ont besoin de beaucoup d'exercices et d'activités extérieurs et sont en général trop bruyants pour vivre en immeuble. Ils ont besoin de place pour courir et la balade en laisse n'est pas suffisante pour eux. Donc, mis à part si votre emploi du temps vous permet d'être souvent chez vous et vous laisse suffisamment de temps pour les activités extérieures, ce chien n'est pas pour vous. Beaucoup de « rescapés » proviennent d'appartements et de maisons dont les propriétaires sont absents la plupart du temps.
... ne tolèrent pas les maltraitances. Bien que facétieux et joyeux compagnons, ils n’acceptent pas les mauvais traitements : notamment ceux, typiques, d’enfants en bas âge – tractions d’oreilles, de queue… – ou ceux plus sadiques, dus à leur petite taille, de tortionnaires plus âgés. Contrairement à d'autres chiens plus patauds et plus gros, ils ne supporteront pas longtemps de jouer les souffre-douleur. S’ils ne peuvent déguerpir, agacés, ils sanctionneront d’un coup de gueule – pincement ou morsure – leur bourreau. Cette réaction, adaptée en langage chien, devient vite un problème aux yeux des humains qui ont décidé de leur faire jouer les nounous ou les peluches vivantes…
... sont des joueurs insatiables. Les Russell terriers ont du caractère et sont demandeurs d'attention. Ils ont envie de sautiller tout autour de qui le leur permettra. Bons compagnons mais très vifs, ils risquent de bousculer, de griffer, de pincer ou mordiller un enfant, un adulte qui se serait saisi de son jouet pour entrer dans une séance de jeu interminable dont le chien ne se lassera pas le premier. Mal gérées ou mal interprétées, ces scènes de jeu dégénèrent en punition pour le chien…
… ne ressemblent pas aux chiens des films ou d'autres formes de médias. Ceux-là sont entraînés et dirigés par des professionnels. Ils sont très dociles pour des périodes très courtes et leurs besoins sont connus et reconnus par leur dresseur qui s'adapte.
Pour conclure, les Russell terriers requièrent un engagement à long terme, d'activité, d'exercice, d'éducation. Leur caractère unique, leur intelligence et leur énergie peuvent parfois être frustrants, indubitablement divertissants, peuvent apporter beaucoup de joie (quand géré correctement) ou de problèmes (quand ils ne le sont pas). Si ce type de relation ne vous correspond pas, alors, envisagez d'acquérir une autre race de chien.
Voici les scénarios classiques auxquels vous devez vous attendre si vous décidez d’adopter un Russell terrier :
Les Russell terriers (Jack et Parson)
… sont avant tout et en premier lieu des chiens de chasse. Le caractère et les compétences qui en font d'excellents chasseurs (comme creuser, aboyer, sa nature parfois agressive, sa capacité à suivre une piste, etc.) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes entraînant nombre d'abandons.
… sont sélectionnés pour aller au terrier, c'est-à-dire suivre une piste afin de localiser le gibier, à aboyer jusqu'à ce que ce dernier saute ou soit déterré. S'ils n'ont pas la possibilité d'utiliser leur instinct naturel, ils trouvent d'autres occupations amusantes comme gardien, poursuiveur de voitures, chasseur d'oiseaux et d'insectes, terrassier de vos jardins.
… sont de gros chiens dans de petits corps. Ils ont les mêmes besoins (sinon plus !) d'exercice que des gros chiens et leur mentalité va de pair. Ils pensent qu'ils font au moins 20 kilos et n'hésitent pas à défier des congénères trois fois plus gros qu'eux.
… ont besoin d'une discipline ferme mais logique. Ils sont très intelligents et testeront vos limites toute leur vie. Ils pourront même éduquer leur propriétaire avant que celui-ci ne s'en aperçoive et ceci parfois avec quelques manifestations d'agressivité. Cette nature doit être comprise et gérée correctement.
… peuvent devenir très possessif avec leur propriétaire ou un membre de la famille au point d'adopter un comportement très protecteur (d'où agression), si ceci n'est pas géré dès le plus jeune âge.
… sont connus pour harceler, blesser ou tuer les autres petits animaux tels les chats, oiseaux, lapins, cochons d'Inde, souris, rats, etc. et ceci uniquement du fait de leur instinct naturel de chasseur. Élever un chiot Russell terrier avec un chat ne garantit pas à ce dernier une vie longue en toute sécurité. Elle est possible sous la vigilance constante, sans faille, des maîtres. Si les animaux sont livrés à eux-mêmes, considérez la cohabitation comme impossible. Prendriez-vous le risque de faire cohabiter un chat et une souris ?
… sont en forme jusqu'à 15 ans et plus. Leur besoin d'activité et leur désir de chasser durent toute leur vie.
… ont absolument besoin d'un terrain clôturé, car ils sont toujours tentés d'aller voir ailleurs si il y a quelque chose à chasser. Vous pouvez les laisser dehors tous les jours pendant 3 ans sans que rien n'arrive, et puis un jour ils disparaissent pour parfois ne jamais revenir. Beaucoup de Russell terriers se font écraser en traversant les routes à la poursuite d'écureuils, chats… Ces chiens sont également capables de creuser sous un grillage ou de l'escalader.
… ont besoin d'un minimum d'éducation. La vie du chien peut en dépendre ! Mais même bien éduqué, le Russell terrier est toujours tenté d'aller poursuivre quelque chose d'intéressant et même de disparaître dans un terrier pendant un moment d'inattention de votre part. Sans laisse, un Russell terrier peut toujours se mettre dans des situations dangereuses à moins qu'il ne soit dans un environnement sans risque et sous la conduite d'un propriétaire averti.
… peuvent être destructeurs s'ils ne sont pas surveillés et surtout utilisés. Mais la plupart du temps, ce comportement est dû à l'ennui, à un manque d'activité, d'exercice, de discipline. Si votre référence est un Jack « parfait », se comportant correctement, vif et gai, c'est uniquement parce que celui-ci à la chance d'avoir un maître qui s'occupe suffisamment de lui.
… sont des chiens de campagne. Car même s'ils habitent en ville, leur instinct n'en reste pas moins présent. Et il serait irraisonnable d'espérer qu'il en soit autrement, car ils sont génétiquement sélectionnés pour être de vrais chiens de chasse. Votre style de vie doit être en rapport avec leurs besoins. Ils doivent avoir un rôle à tenir, en rapport avec leur intelligence et l'énergie considérable dont ils disposent.
… ne sont pas recommandés comme chien d'appartement. Ils ont besoin de beaucoup d'exercices et d'activités extérieurs et sont en général trop bruyants pour vivre en immeuble. Ils ont besoin de place pour courir et la balade en laisse n'est pas suffisante pour eux. Donc, mis à part si votre emploi du temps vous permet d'être souvent chez vous et vous laisse suffisamment de temps pour les activités extérieures, ce chien n'est pas pour vous. Beaucoup de « rescapés » proviennent d'appartements et de maisons dont les propriétaires sont absents la plupart du temps.
... ne tolèrent pas les maltraitances. Bien que facétieux et joyeux compagnons, ils n’acceptent pas les mauvais traitements : notamment ceux, typiques, d’enfants en bas âge – tractions d’oreilles, de queue… – ou ceux plus sadiques, dus à leur petite taille, de tortionnaires plus âgés. Contrairement à d'autres chiens plus patauds et plus gros, ils ne supporteront pas longtemps de jouer les souffre-douleur. S’ils ne peuvent déguerpir, agacés, ils sanctionneront d’un coup de gueule – pincement ou morsure – leur bourreau. Cette réaction, adaptée en langage chien, devient vite un problème aux yeux des humains qui ont décidé de leur faire jouer les nounous ou les peluches vivantes…
... sont des joueurs insatiables. Les Russell terriers ont du caractère et sont demandeurs d'attention. Ils ont envie de sautiller tout autour de qui le leur permettra. Bons compagnons mais très vifs, ils risquent de bousculer, de griffer, de pincer ou mordiller un enfant, un adulte qui se serait saisi de son jouet pour entrer dans une séance de jeu interminable dont le chien ne se lassera pas le premier. Mal gérées ou mal interprétées, ces scènes de jeu dégénèrent en punition pour le chien…
… ne ressemblent pas aux chiens des films ou d'autres formes de médias. Ceux-là sont entraînés et dirigés par des professionnels. Ils sont très dociles pour des périodes très courtes et leurs besoins sont connus et reconnus par leur dresseur qui s'adapte.
Pour conclure, les Russell terriers requièrent un engagement à long terme, d'activité, d'exercice, d'éducation. Leur caractère unique, leur intelligence et leur énergie peuvent parfois être frustrants, indubitablement divertissants, peuvent apporter beaucoup de joie (quand géré correctement) ou de problèmes (quand ils ne le sont pas). Si ce type de relation ne vous correspond pas, alors, envisagez d'acquérir une autre race de chien.
D'après le « The Russell Rescue » U.S.A.
Le standard
Standards F.C.I. du Jack Russell Terrier et du Parson Russell Terrier
Depuis le 25 octobre 2000 (date de publication du standard du Jack Russell Terrier) et le 4 juin 2001 (date de publication de ce nouveau standard du Parson Russell Terrier) les choses sont claires du point de vue de la taille et sont redevenues ce qu'elles étaient avant la reconnaissance officielle de la race par le Kennel Club : c'est-à-dire qu'en exposition, les petites tailles et les grandes tailles sont jugées séparément comme cela se faisait avant 1990 dans les expositions organisées par le Club du Jack Russell Terrier de Grande-Bretagne. En 1990, le Kennel Club confie au Club du Parson Jack Russell Terrier la gestion de la race après avoir adopté un standard favorisant les grandes tailles.
Cela était une erreur. La majorité des chiens Européens, mais aussi Australiens, et Américains étaient de petites tailles. La F.C.I. (Fédération Canine Internationale) à laquelle n'appartient pas la Grande-Bretagne, fort embarrassée par ce choix, finit par accepter le standard Anglais, mais en y incluant les petites tailles. Ce standard provisoire dura 11 ans. Il était bâtard et boiteux, donnant des tailles idéales à 33 et 35 cm, mais acceptait les petits chiens jusqu'à 26 cm.
Depuis le 25 octobre 2000 (date de publication du standard du Jack Russell Terrier) et le 4 juin 2001 (date de publication de ce nouveau standard du Parson Russell Terrier) les choses sont claires du point de vue de la taille et sont redevenues ce qu'elles étaient avant la reconnaissance officielle de la race par le Kennel Club : c'est-à-dire qu'en exposition, les petites tailles et les grandes tailles sont jugées séparément comme cela se faisait avant 1990 dans les expositions organisées par le Club du Jack Russell Terrier de Grande-Bretagne. En 1990, le Kennel Club confie au Club du Parson Jack Russell Terrier la gestion de la race après avoir adopté un standard favorisant les grandes tailles.
Cela était une erreur. La majorité des chiens Européens, mais aussi Australiens, et Américains étaient de petites tailles. La F.C.I. (Fédération Canine Internationale) à laquelle n'appartient pas la Grande-Bretagne, fort embarrassée par ce choix, finit par accepter le standard Anglais, mais en y incluant les petites tailles. Ce standard provisoire dura 11 ans. Il était bâtard et boiteux, donnant des tailles idéales à 33 et 35 cm, mais acceptait les petits chiens jusqu'à 26 cm.
C'est sous la pression des cynophiles Australiens, Américains, Irlandais, Hollandais et Français que la F.C.I. a finalement accepté le standard du Jack Russell Terrier, c'est-à-dire des petites tailles.
Donc actuellement en Europe continentale, mais aussi en Australie et aux États-Unis, la race a deux variétés :
Le Jack Russell Terrier, de 25 à 30 cm.
Le Parson Russell Terrier, de 31 à 38 cm.
Le Parson Russell Terrier, de 31 à 38 cm.
Au total 2 standards pour 2 validités d'une même race seulement séparés par leur taille. La frontière est fixée à 31 cm mais elle partage le même atavisme de chasse.
Points de non confirmation des Russell Terriers
Actuellement (2002) en France, les Jack Russell Terriers sont inscrits au L.O.F. (Livre des Origines Françaises tenu par la Société Centrale Canine) soit à titre initial, soit au titre de la descendance. Cette inscription au L.O.F. leur confère un pedigree officiel. Pour obtenir ce pedigree, ils doivent passer après l'âge d'un an l'examen de confirmation. Cette confirmation est obligatoire. Seule en Europe, la France l'exige. Cette confirmation est assurée par un juge de la S.C.C. (Société Centrale Canine).
Le club a donc publié des critères de non confirmation approuvés et officialisés par la S.C.C.
I - Points de non confirmation communs aux deux variétés
Type général
- Manque de type (insuffisance de caractères ethniques qui fait que l'animal dans son ensemble ne ressemble plus suffisamment à ses congénères de la même race).
- Oreilles droites.
- Tour de poitrine supérieur à 45 cm.
Robe
- Sujet ayant moins de 70 % de blanc.
- Plages blanches avec excès de mouchetures ou de truitures.
- Robe mouchetée ou truitée.
- (les taches sur la peau – tavelures – ne sont pas concernées).
Anomalies
- Monorchidie, cryptorchidie.
- Prognathisme supérieur.
- Prognathisme inférieur.
- Plus de 2 prémolaires manquantes (non compris PM1).
- Plus d'une incisive manquante.
- Œil jaune ou vairon.
Caractère
- Sujet agressif.
- Sujet exagérément craintif.
II - Points de non confirmation de la taille
Parson Russell Terrier
Tailles non comprises dans la limite du standard.
Mâles : de 34 à 38 cm.
Femelles : de 31 à 35 cm.
Jack Russell Terrier
Tailles non comprises dans la limite du standard, de 25 à 30 cm.